Maman, avant de «parler», je dois «marcher».

Parce que tout suit un ordre préétabli.

La parole suit la marche (au sens large du développement moteur).

La pensée suit la parole (au sens large du langage expressif et écrit, et sa compréhension).

Marcher. Parler. Penser.

Tel un effet domino, je m’assure que la base de son développement soit bien solide pour que le reste s’y ajoute, naturellement. Facilement.

Certes, il y a certains enfants qui présentent des inversions développementales (ex : être verbal avant d’être moteur), mais c’est une inversion.

Et l’impact d’un manque de tonus, de stabilité posturale, d’équilibre, de coordination, de conscience corporelle et spatiale impliquera bien des soucis au niveau éveil, attention, concentration, organisation, autonomie, apprentissage.

Donc, oui, c’est une inversion et ça a ses répercussions.

Le travail au niveau du corps est donc toujours PRIORITAIRE en neurodéveloppement.

Le corps, c’est la clé, que je mets de l’avant dans l’ensemble de mes suivis. Et pour ce qui est du langage, le travail des prérequis du langage demeure crucial, bien entendu.

Comme je suis spécialisée en intégration sensorielle, en intégration des réflexes primitifs et thérapeute praticienne Padovan, construire la base qui soutient tout le reste du développement de votre enfant est ma priorité.

Car c’est comme ça que les crises s’éliminent. Que l’attention augmente. Que la parole émerge. Que les inconforts sensoriels s’amoindrissent. Que l’autonomie se développe. Que les apprentissages se font avec tellement plus de facilité.

Tout part de la base mes chers.

Et c’est ce que je fais, au quotidien, avec mes belles mamans d’amour de mes deux cohortes du programme ArteMiss. Ce sujet fait partie du Module 1.

Je les outille pour rattraper les étapes possiblement sautées ou escamotées dans le développement de leurs enfants. Et tout part de la base.

Marcher. Parler. Penser.

Patricia Archambault, M. Erg.